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Les aides à la reprise d’entreprise

Les aides à la reprise d’entreprise

Il existe en France un grand nombre d’aides à la reprise d’entreprise, mais elles sont souvent mal connues car très diverses et la communication à leur propos est limitée. Aides fiscales, sociales, financières ou autres, il est pertinent pour un repreneur de s’intéresser à ce qu’elles peuvent lui apporter.

Car il est facile de perdre beaucoup de temps à solliciter des aides à la reprise d’entreprise qui ne seront finalement pas d’un grand intérêt pour le repreneur. Il est donc nécessaire de bien sélectionner les aides à la reprise d’entreprise et de concentrer son énergie.

Sommaire :

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Les aides à la reprise d’entreprise d’ordre fiscal :

La réduction d’impôts :

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Si autrefois la souscription au capital d’une TPE-PME ouvrait droit à une réduction de l’ISF, aujourd’hui il reste malgré tout la déduction de 18% de l’impôt sur le revenu, sous conditions bien sûr. Cette mesure est connue sous le nom de réduction d’impôts « Madelin ».

Pour les repreneurs d’entreprise, la loi de finance 2019 a majoré ce taux de réduction d’impôts en le portant à 25 %.

Cette aide à la reprise d’entreprise doit être appliquée à partir d’une date déterminée par décret.

L’objectif du gouvernement est de faciliter la transmission d’entreprise en allégeant l’environnement fiscal du repreneur.

Plus de détails sur les aides à la reprise d’entreprise en réduction d’impôts : Bofip

L’exonération d’impôts :

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Une entreprise créée avant le 31/12/2020 pour la reprise d’une entreprise en difficulté sera éligible à une exonération d’IS pour une durée de 2 ans.

L’entreprise doit avoir fait l’objet d’une cession totale ou partielle dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, ou se trouver en situation de redressement ou liquidation judiciaire.

Pour bénéficier de cette aide à la reprise d’entreprise, l’opération doit concerner une entreprise ayant uniquement une activité industrielle.

Pour les entreprises industrielles, commerciales, artisanales ou libérales implantées dans une zone de revitalisation rurale (ZRR) qui seraient reprises avant le 31 décembre 2020, celles-ci bénéficieront d’une exonération d’impôts sur les  bénéfices et de la contribution économique territoriale (CET).

Plus de détails sur les aides fiscales à la reprise d’entreprise sur le site Service-Public.

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Les aides à la reprise d’entreprise par un salarié :

La donation en pleine propriété d’un fonds de commerce ou titres d’une société à un salarié permet au donataire, sur option, de bénéficier d’un abattement de 300 k€ sur la valeur du fonds ou des titres. En cas de cession à titre onéreux, l’abattement est subordonné à la condition que lesdits fonds ou titres aient été détenu depuis plus de 2 ans depuis son acquisition.

Le donataire doit :

  • soit être salarié de l’entreprise depuis au moins 2 ans ;
  • soit être sous contrat d’apprentissage en cours au jour de la donation ;
  • soit avoir des liens de parenté avec le donateur.
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Les aides à la reprise d’entreprise d’ordre social :

Ces aides à la reprise d’entreprise sont à destination des candidats à la reprise d’une entreprise qui sont en situation de chômage.

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La plus connue, l’ACCRE (Exonération de début d’activité depuis janvier 2019), est une aide à la création ou la reprise d’entreprise consistant en une exonération de charges sociales pendant un an à compter du début de l’activité de l’entreprise.

Cette aide est destinée aux personnes dont les revenus 2018 sont inférieurs au plafond de la sécurité sociale (39 732 €). Les cotisations sociales patronales et salariales sont entièrement exonérées.

Les bénéficiaires de l’ARE (allocation de retour à l’emploi) disposent quant à eux de deux options :

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) : cette aide correspond à 45 % du montant du reliquat de ses allocations à la date du début d’activité. Pour être éligible à cette aide, le demandeur doit avoir obtenu l’ACCRE.

Le candidat peut opter pour le maintien de ses allocations alors même qu’il a débuté son activité professionnelle en tant que repreneur d’entreprise ou créateur. Ce cumul constitue ainsi un moyen financier pour accompagner le nouvel entrepreneur et constitue une aide à la reprise d’entreprise qui peut s’avérer assez significative.

Plus de détails sur les aides sociales à la reprise d’entreprise : site CCI IDF

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Les aides à la reprise d’entreprise d’ordre financier :

BPI France :

Si vous ne connaissez pas encore cet organisme, il s’agit d’un organisme français dédié au financement et au développement des entreprises. Il est chargé en particulier de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes en appui des politiques publiques de l’État et des régions.

Dans cette optique, il regroupe un certain nombre d’aides à la reprise d’entreprise sur son site internet : https://www.bpifrance.fr/Toutes-nos-solutions

  • Prêts avec ou sans garantie,
  • Prêts moyen ou long terme,
  • Crédit Bail,
  • Crédits de trésorerie,
  • Aides à l’innovation
  • Fonds d’investissements,
  • Assurances / Cautions,
  • Etc…
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Ainsi, le contrat de développement transmission est une aide à la reprise d’entreprise sous forme de prêt accordé à des conditions vraiment intéressantes : sans garantie ni caution personnelle du dirigeant, il permet par ailleurs un remboursement modéré les deux premières années. D’un montant compris entre 40 k€ et 400 k€, il est d’une durée de 7 ans et ne doit pas représenter plus de 40 % des prêts mis en place.

De même, le Fonds de Garantie Transmission est une autre des aides à la reprise d’entreprise proposée par BPIFrance, permettant d’obtenir une garantie jusqu’à 50% du montant du prêt, pouvant monter jusqu’à 70% dans certaines régions intervenant conjointement avec BPIFrance.

Les réseaux d’accompagnement :

Il existe plusieurs réseaux d’accompagnement tels qu’Initiative France ou le Réseau Entreprendre qui proposent un accompagnement pré et post reprise.

Les dossiers qui seront retenus pourront aussi bénéficier d’un prêt d’honneur à taux 0 pouvant atteindre 50 k€ pour la plupart des cas, et 100 k€ pour les projets innovants. Ce qui constitue un effet de levier significatif et des aides à la reprise d’entreprise non négligeables.

Les aides régionales :

Malgré la disparition du dispositif Nacre en 2017, il existe dans la plupart des régions de France des dispositifs d’accompagnement à la reprise d’entreprise. Aide et conseil à l’élaboration du dossier de reprise, prêt à taux zéro, suivi post-reprise… différents types d’aides à la reprise sont proposés selon les régions.

Pour plus de détails sur les aides à la reprise d’entreprise au niveau régional, il faudra prendre contact avec votre région.

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Pour trouver une entreprise à vendre ou un fonds de commerce à vendre, rendez-vous sur le site de notre partenaire PME-à-vendre !

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De l’utilité d un intermédiaire en cession d’entreprise

De l’utilité d’un intermédiaire en cession d’entreprise

Un intermédiaire en cession d’entreprise, pour certains, c’est un coût. Mais pour beaucoup, et aussi pour ces premiers, qui ne le savent pas forcément au début, c’est la possibilité de mieux vendre votre entreprise. Bien évidemment, c’est comme dans tous les métiers, il y a des bons et des mauvais.

MAIS nous allons justement détailler ce qui différencie un bon intermédiaire d’un mauvais, cela tombe bien ! Quitte à lui verser une commission, autant qu’elle soit justifiée ! Car en effet, un intermédiaire en cession d’entreprise compétent peut être d’une grande aide pour votre projet.

Ce qu’est un bon intermédiaire en cession d’entreprise :

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Un intermédiaire en cession d’entreprise doit être bien plus qu’un entremetteur.

L’intermédiation en cession d’entreprise est un métier dans lequel il y a du bon, et il y a du moins bon. Comme partout !

Le principal, c’est qu’il joue son rôle ! Et qu’il le fasse bien, évidemment.

Un intermédiaire en cession d’entreprise a donc besoin d’avoir les connaissances / compétences suivantes :

  • Une connaissance de l’entreprise en soit : la valeur et la cession d’une entreprise ne passe pas que par les chiffres ! Avoir été patron d’entreprise avant aide fortement.
  • Bonne connaissance de la comptabilité et finance de base : il doit savoir étudier un bilan et un compte de résultat.
  • Connaissances juridiques de base dans le cadre de la cession d’entreprise : pour vous accompagner dans vos démarches.
  • Connaissances en financement (d’entreprise, pas de maison) de base : il devra vérifier la cohérence du projet de l’acquéreur avant de vous laisser vous engager. Voire idéalement le conseiller et l’accompagner.
  • Un bon réseau local aide, c’est sûr, mais soyons francs, cela ne fait pas tout !
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Détail qui n’a rien à voir avec la compétence de l’intermédiaire, mais qui peut avoir son importance : il faut prendre en compte le caractère de l’intermédiaire. Par exemple s’il s’agit d’une personne avec un fort égo / caractère. Car si un acquéreur potentiel contrarie cet égo, alors que l’intermédiaire est normalement là pour faciliter la relation, il peut l’envenimer ! Et perdre l’acquéreur potentiel. Alors qu’il est là pour en trouver.

C’est déjà arrivé plus d’une fois…

Il faudra donc bien réfléchir et vérifier les compétences lorsqu’un agent immobilier, ayant l’habitude d’être intermédiaire pour la vente de maisons, vous dit qu’il peut vendre votre entreprise.

Techniquement, il aura raison : il faut la carte d’agent immobilier pour réaliser ce type d’opération !

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MAIS bien sûr il ne s’agit que d’une aberration du droit français : vendre une maison et une entreprise, cela n’a rien à voir. Non pas qu’un agent immobilier soit forcément incompétent pour accompagner la cession d’une entreprise, mais ce ne sont pas les mêmes compétences de base, et la plupart des agents immobiliers ne les ont pas !

Chaque entreprise est par définition unique. Il faut des compétences variées afin de pouvoir l’appréhender à sa juste valeur.

Ensuite vous pouvez tomber sur un intermédiaire en cession d’entreprise qui fait ce métier depuis plusieurs années … sans en avoir les compétences !

Oui, cela existe aussi. Et plus souvent qu’on ne le croit. Certains se contentent de mettre un rapport le potentiel repreneur et le vendeur, sans oublier de prendre leur commission à la fin. C’est une partie du boulot, certes, mais une partie seulement.

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Le rôle d’un intermédiaire en cession d’entreprise

Voyons donc à quel moment d’intermédiaire en cession d’entreprise / fonds de commerce doit intervenir :

Rôle n°1 d’un intermédiaire en cession d’entreprise : Prendre en compte votre projet personnel dans son ensemble

Saisir votre objectif personnel à travers cette vente, voir les tenants et aboutissants de votre raisonnement, pour pouvoir :

  • Donner des astuces pour optimiser le fruit de la vente de votre entreprise
  • Mettre en garde contre des risques que vous pourrez rencontrer
  • Vous orienter vers des conseils experts si besoin

Mais aussi pour voir comment vous avez géré votre affaire, et déterminer le profil de repreneur que vous recherchez.

Il devra aussi voir avec vous les éventuelles exigences que vous aurez quant à la cession et le futur. Dans les faits, il est possible de demander n’importe quoi ; le bon sens amène évidemment à relativiser, car si vos exigences sont trop importantes, vous risquez de faire fuir votre acheteur.

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Rôle n°2 d’un intermédiaire en cession d’entreprise :  Faire un point avec vous quant à l’activité de votre entreprise et les bilans financiers

Dans la continuité de comprendre le profil de repreneur que vous recherchez, il doit bien sûr prendre le temps de « comprendre » votre entreprise.

Chacun à sa manière de gérer le quotidien, il doit savoir comment elle fonctionne pour pouvoir la mettre en valeur. Pour mettre en avant ses atouts, et bien présenter les « points à améliorer ».

Par exemple il est souvent écrit, sur les annonces : « gros potentiel », «croissance potentielle importante»…

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Bon, mettez-vous à la place d’un acquéreur, qu’allez-vous penser de cette phrase ? Probablement allez-vous demander à l’intermédiaire de vous préciser ce que cela signifie. Certains, ne sachant pas quoi répondre, vont juste jouer sur l’argument qui ne sert à rien en disant « qu’il n’y a pas eu de démarches commerciales » et donc que vous allez pouvoir fortement augmenter le chiffre d’affaires. Cela ne sert qu’à montrer qu’il n’y a pas tant de potentiel que cela, car il n’a rien trouvé d’autres à dire !

Et celui qui va éventuellement faire le commercial, c’est l’acheteur… pensez-vous qu’il est prêt à VOUS payer pour le boulot qu’IL va faire ?

Bref, pour bien vendre votre entreprise, il doit la connaitre au niveau opérationnel, et au niveau des chiffres.

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Rôle n°3 d’un intermédiaire en cession d’entreprise : vérifier la cohérence du prix que vous demandez pour votre entreprise :

Vous aurez, grâce à cet article, un premier ordre d’idée quant à la valeur de votre entreprise ou de votre fonds de commerce. Éventuellement, votre expert-comptable vous aura, lui aussi, donné une fourchette de valeur. C’est à votre intermédiaire de « finaliser » l’étude et vous aider à fixer le prix de mise en vente.

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Évidemment le choix du prix de mise en vente est le vôtre, mais il se doit de vous conseiller. Autant pour vous que pour lui, car si le prix est trop élevé, vous ne vendrez pas, et il n’aura pas sa commission !

Son rôle sera donc de trouver le bon compromis entre ce que vous souhaitez, la valeur de votre entreprise / commerce « sur le papier », et le marché tel qu’il est au moment de la mise en vente.

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Rôle n°4 d’un intermédiaire en cession d’entreprise: préparer grâce à cela un dossier de présentation, élément fondamental pour la cession de votre entreprise.

Nous allons parler ici du point le PLUS IMPORTANT !

Et parmi les nombreux intermédiaires en cession d’entreprise / fonds de commerce qui proposent leurs services en France, au moins un certain nombre ne savent pas ce qu’est un vrai dossier de présentation… ils se contentent de mettre les bilans et compte de résultat des 2 ou 3 dernières années, avec un bla-bla rapide … et c’est tout.

Pourtant, le dossier de présentation est une des pierres angulaires de la cession d’entreprise / fonds de commerce.

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C’est la première chose importante que va avoir le repreneur potentiel en main. C’est un peu la vitrine de votre entreprise, donc ce qui va lui laisser sa première impression. Et que dit-on des premières impressions ?

Un vrai dossier de présentation, pour donner un ordre d’idée, doit compter, au minimum, et sans compter les éléments financiers, au moins 3 à 5 pages (pour les entreprises les plus « petites »).

Voici quelques éléments importants qu’il doit contenir, à ajuster selon la situation et la pertinence, bien sûr :

  • Présentation générale de l’affaire / historique
  • Présentation du cédant – raisons de la cession
  • Les chiffres clés (finances)
  • Les chiffres clés (activité)
  • La clientèle (description)
  • Les atouts de votre business
  • Les conditions de cession (accompagnement, etc.)
  • Et tout ce qui sera pertinent pour mieux présenter votre affaire !
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Rôle n°5 d’un intermédiaire en cession d’entreprise : « faire l’intermédiaire » !  

Un intermédiaire en cession d’entreprise / fonds de commerce doit aussi accompagner les potentiels acquéreurs, vérifier leur sérieux et leur capacité de financement.

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Et il doit bien sûr « faire l’intermédiaire », c’est-à-dire faire le tampon entre vous et le repreneur, notamment sur certains points de négociation (comme le feront plus tard les avocats s’il y a besoin), afin de réduire les confrontations directes, et favoriser la bonne entente entre les deux parties.

Cela n’a l’air de rien, mais ce dernier rôle est assez important !

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Estimer la valeur d’une pharmacie

Comment calculer la valeur d’une pharmacie ?

(Demandez l’estimation gratuite de votre pharmacie)

Quelle est la valeur d'une officine, comment faire l'estimation du prix de vente d'une pharmacie
Quelle est la valeur d'une officine, comment faire l'estimation du prix de vente d'une pharmacie

Combien vaut une pharmacie ? Comment estimer la valeur d’une pharmacie ? Quels sont les éléments à prendre en compte pour déterminer la valeur d’une pharmacie ? Quels sont les écueils  à éviter pour estimer la valeur d’une pharmacie ?

Autant de points que nous allons détailler ci-dessous ! Car pour estimer la valeur d’une pharmacie, ce sont plusieurs aspects qu’il va falloir prendre en compte.

Cela vous donnera une estimation de la valorisation, que vous pourrez affiner si vous le souhaitez en renseignant le formulaire dédié, grâce auquel nous pourrons réaliser une estimation gratuite de votre pharmacie.

Au sommaire:

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Les fondamentaux pour déterminer la valeur d’une pharmacie :

Avant toute chose, retour aux fondamentaux : dans l’article suivant, vous trouverez plusieurs des éléments à prendre en compte pour calculer la valeur d’une pharmacie, qui est une entreprise – certes avec ses spécificités – mais une entreprise avant tout : Quelle est la valeur de mon entreprise, de mon fonds de commerce ?

Quelle est la valeur d'une officine

Les spécificités de la valorisation d’une pharmacie :

Ici c’est surtout le marché qui va être pris en compte pour déterminer la valeur d’une pharmacie. Cela n’invalide pas les éléments abordés au paragraphe ci-dessus, cela complexifie simplement un peu les choses.

Regardons l’année 2016 :

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Sur 2016, le prix moyen se stabilise à hauteur de 76% du Chiffre d’Affaires Hors Taxes (CAHT), et à 6,2 fois l’EBE. Mais il ne s’agit que d’une moyenne.

Pour être plus précis, 60% des transactions d’officines ont été faites dans la fourchette de 4,5 à 7,5 fois l’EBE (c/o valeur d’une pharmacie).

Par ailleurs, la taille de la pharmacie est un critère significatif : les officines réalisant moins de 2 millions d’euros de CAHT voient leur prix baisser par rapport à 2015, alors celle réalisant plus sont valorisées en moyenne à 83.5% du CAHT, légèrement au-dessus de 2015.

Enfin, l’emplacement en centre commercial améliore la valeur d’une pharmacie, la moyenne du prix de vente s’établissant à 85% du CAHT, contre 70.6% pour les officines de quartier.

Bien évidemment, d’une région à l’autre, peuvent apparaitre des différences de valeur de pharmacies à critères égaux. Il faut croire que l’offre et la demande en fonction de l’environnement joue aussi !

Mise à jour 2019 – voici les chiffres 2018, nous conservons ceux de 2016 vous pourrez ainsi comparer :

Le nombre de cession a augmenté de 9% par rapport à 2016, notamment du fait de départs en retraite, le marché continue d’être dynamique.

Le prix moyen de cession d’une pharmacie / officine se stabilise autour de 76 % du CA HT, équivalent à une valorisation représentant 6.1 fois l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation ».

Par contre l’écart entre les officines avec un CA supérieur à 1,5 M€ et les plus petites pharmacies continue de se creuser : les petites affaires voient de moins en moins d’acquéreurs se présenter à eux.

Plus de détails sur le site Moniteur des pharmacies.

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Quelques chiffres et actualités sur l’année :

Globalement, l’année 2016 enregistre 1420 ventes de pharmacies  (fonds + parts), soit une hausse de 2% par rapport à 2015. Les volumes de transactions augmentent au travers des cessions de fonds de commerce de pharmacies  (+7%), alors que les cessions de parts sociales de pharmacies chutent dans les mêmes proportions (-7%, sous les 500 cessions annuelles).

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La moyenne des prix de cession (c/o valeur d’une pharmacie), masque des disparités très marquées entre les différentes catégories d’officines, notamment selon leur taille. Les coups de cœur sont devenus exceptionnels. Les acheteurs ne s’engagent que sur un prix en cohérence avec la valeur économique de l’officine et leur apport personnel.
Concernant les prix de cession par niveau de CA, les petites officines sont de plus en plus faiblement valorisées par rapport aux grandes pharmacies. Ainsi, le prix de vente moyen selon la taille oscille entre 62,7 % pour les pharmacies de CA inférieur à 1,2 M€ (baisse de -1,3 point par rapport à 2015) et 83,5 % pour celles de plus de 2 M€ de CA (+ 0,4 point), point d’ajustement pour évaluer la valeur d’une pharmacie.

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Vous souhaitez plus de détails ? Comme une estimation gratuite de la valeur de votre pharmacie ?

Rien de plus simple : il vous suffit de remplir le formulaire de contact en cliquant ci-dessous, nous vous contacterons pour réaliser une estimation gratuite de votre pharmacie !

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L’étape suivante pour ceux qui envisagent de vendre leur pharmacie, est de bien se renseigner, de s’entourer d’experts (voir notre article sur l’intérêt d’un intermédiaire en cession d’entreprise), notamment pour déterminer la valeur d’une pharmacie et éventuellement de consulter les articles suivants pour disposer d’un maximum d’informations concernant la cession d’entreprise :

Sans oublier d’aller faire un tour du côté des Repreneurs, afin de mieux connaître votre cible !

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Petit rappel des points importants pour créer ou reprendre une pharmacie :

  • Pour ouvrir ou reprendre une pharmacie, il faut obligatoirement être titulaire du diplôme d’Etat de docteur en pharmacie.
  • L’ouverture d’une pharmacie est soumise à la délivrance d’une licence par l’ARS (2 étapes : l’avis préalable, puis la décision).
  • Une déclaration auprès du conseil régional de l’ordre des pharmaciens doit également être effectuée
  • Il est possible d’ouvrir ou de transférer une pharmacie uniquement dans les communes comptant plus de 2 500 habitants
  • Un pharmacien qui exerce en nom propre doit obligatoirement être propriétaire de l’officine de pharmacie dont il est titulaire
  • Un pharmacien ne peut être propriétaire ou copropriétaire que d’une seule pharmacie
  • Le pharmacien titulaire d’une pharmacie doit exercer personnellement sa profession et il lui est interdit d’exercer une autre profession
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Reprendre une pharmacie seul ou en association ?

Sans associés, un pharmacien peut exploiter son officine en nom propre, en EIRL, en EURL ou sous la forme d’une société d’exercice libéral unipersonnelle.

Dans le cadre d’une association, vous avez la possibilité de travailler ensemble et de constituer une société pour exploiter une pharmacie : il s’agira obligatoirement d’une SARL, d’une SNC ou d’une société d’exercice libéral pluripersonnelle.

Les officines de pharmacie exploitées en société peuvent, dans certaines conditions, comporter des associés minoritaires non exerçants ou « investisseurs » pouvant être d’anciens associés (pendant 10 ans) ou des ayants droit (pendant 5 ans), à l’exclusion de tout autre professionnel de santé. Dans une SEL, chaque titulaire qui y exerce doit garder au minimum 5 % du capital en direct (c/o valeur d’une pharmacie).

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Indicateurs à suivre pour une pharmacie

Pour gérer une pharmacie, le chef d’entreprise doit surveiller les indicateurs suivants :

  • le taux de marge : dans ce secteur d’activité, il est situé en moyenne entre 25 et 30%,
  • le chiffre d’affaires généré par rapport aux périodes précédentes,
  • le chiffre d’affaires par salarié, en moyenne égal à 240 000 euros.

Sources : données Interfimo – mars 2017 – valeur d’une pharmacie

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Pour trouver une pharmacie à vendre, rendez-vous sur le site de notre partenaire PME à Vendre !

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Les 5 erreurs qui peuvent faire échouer le rachat d’une entreprise

Les 5 erreurs qui peuvent faire échouer le rachat d’une entreprise

Reprendre une entreprise, c’est une opération plus ou moins complexe techniquement, selon la taille de l’entreprise. Mais c’est une opération qui revêt différents aspects susceptibles de favoriser la réussite ou l’échec de la reprise !

Et comme vous le verrez dans les points détaillés ci-dessous, l’aspect humain prend une part significative dans tout cela…

Ci-après vous allez retrouver les 5 erreurs qui peuvent faire échouer le rachat d’une entreprise, TOUTES issues d’échanges autour d’expériences vécues, et TOUTES entendues à de multiples reprises !

Au sommaire :

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Erreur n°1 à ne pas faire pour reprendre une entreprise : croire que l’argent fait tout

Vous disposez d’un apport / financement confortable ? C’est une très bonne chose ! Mais attention, n’arrivez pas comme en terrain conquis à la table des négociations.

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Certes certains vendeurs ne vont regarder que le chèque qu’on leur tend, mais c’est une minorité. D’autres aspects entrent généralement en jeu dans le processus de décision du vendeur. Par exemple la personnalité du repreneur pour développer son entreprise, qui est « son bébé », prendre soin de ses salariés qu’il a souvent recruté et formé, etc.

Car oui, c’est bien le cédant qui va choisir son repreneur. Le potentiel acheteur ne peut que se positionner, montrer qu’il est intéressé et présenter ses atouts.

Disposer d’un plan de financement bouclé et sûr est un aspect très positif, mais qu’il ne faut pas surestimer.

C’est le cédant qui choisit le repreneur !

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Erreur n°2 à ne pas faire pour reprendre une entreprise : oublier que le cédant est …. un chef d’entreprise !

Disons-le, la plupart des chefs d’entreprises ont l’habitude d’être le seul maître à bord, ce qui développe un minimum d’orgueil, de fierté etc. Si si, la majorité d’entre nous sont dans ce cas ! Bref, même si ce n’est pas votre cas, considérez que vous aurez en face de vous une personne dotée de ces traits de caractère, plus ou moins présents.

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Ainsi, lorsque viendra le moment de négocier le prix, ou d’aborder d’autres points délicats, favorisez surtout la communication via votre intermédiaire qui est là pour jouer le rôle de « tampon » entre vous et le vendeur.

En effet, mieux vaut qu’il en veuille à votre intermédiaire pour une « pique » bien placée, visant à lui faire réduire le prix, plutôt qu’à vous.

N’oubliez pas qu’à tout moment (ou presque) le cédant peut faire marche arrière et choisir un autre repreneur, même moins-disant financièrement parlant.

Car c’est toujours le cédant qui choisit son repreneur ! (hors cas particuliers bien sûr).

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Erreur n°3 à ne pas faire pour reprendre une entreprise : ne pas avoir suffisamment travaillé son plan de financement

Avant de vous lancer à la chasse aux opportunités, il est indispensable de se poser au coin d’une table avec son expert-comptable ou son banquier, et d’évaluer sa capacité de financement. Certes de manière approximative, mais au moins cela donnera une fourchette raisonnable pour commencer à chercher des cibles.

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Théoriquement, les intermédiaires que vous allez contacter, représentants des vendeurs des cibles qui vous intéressent, sont censés vérifier à minima cet aspect-là. Malheureusement ils ne sont pas tous compétents. Donc, SI le vendeur ne dispose pas d’un intermédiaire agissant de manière professionnelle, vous risquez de vous embarquer dans des heures d’échanges, de rendez-vous, de négociation etc. Tout cela pour vous entendre dire, à la fin, par votre banquier, que le montant de l’opération est bien trop important pour votre capacité d’endettement.

Info pratique : en 2017, il est d’usage de dire que les banques prêtent à hauteur de 2 fois votre investissement personnel. Ainsi, si vous engagez 200 k€ de vos deniers personnels, vous pouvez considérer que vous n’aurez pas trop de problèmes à emprunter 400 k€ de plus. Vous pourrez trouver plus d’informations sur notre page concernant les financements.

Et n’oubliez pas d’envisager la possibilité de recourir à une clause d’Earn-out dans le cadre d’une reprise d’entreprise, qui peut s’avérer très intéressante pour le repreneur si elle est bien construite.

Conseil reprendre entreprise

Erreur n°4 à ne pas faire pour reprendre une entreprise : faire l’économie de conseils pour accompagner la reprise d’une entreprise

Le diable se trouve dans les détails : nous vivons dans une société qui nous le rappelle suffisamment ! Combien de fois vous conseille-t-on de lire les petites lignes d’un contrat, d’une publicité, d’une étiquette…

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De la même manière, le vendeur (et ses conseils) va mettre en avant les aspects positifs qu’ils souhaiteront mettre en avant, et tâcheront de réduire, de minimiser, d’éviter … tous les aspects moins sexy voire problématiques pour eux ! C’est de bonne guerre, de votre côté vous allez tâcher de faire le contraire. Mais il ne s’agit là que de ceux qui seront honnêtes ! Car d’autres essayeront véritablement de masquer, de travestir les points gênants pour eux.

Même pour ceux qui sont passionnés par tous les aspects de la gestion d’une entreprise et qui disposent d’une bonne connaissance générale en finances, en comptabilité, en droit des affaires, en droit du travail, en science des « Ressources Humaines »… vous aurez toujours besoin d’être accompagné(e) par des spécialistes : expert-comptable, avocat, voire intermédiaire en cession d’entreprise.

Le coût et l’orgueil sont les principales raisons de ne pas se faire accompagner. En comparaison avec l’opération visée, ces deux aspects doivent être considérés comme non significatif, sinon il y a un problème quelque part. Et il faut le régler avant d’acheter.

L’expert-comptable vous aidera à dénicher des incohérences, des coquilles voire des erreurs dans les bilans qui vont vous être fournis, donc une des bases de la valorisation de la cible. Il pourra aussi valider votre business plan.

L’avocat se chargera de la (co)rédaction du contrat de cession du fonds de commerce ou des parts sociales, de la garantie de passif le cas échéant, et de tout autre document légal nécessaire dans le cadre de la cession d’une entreprise ou d’un fonds de commerce. Il pourra aussi vérifier les éléments juridiques de la cible pour relever des incohérences, des coquilles voire des erreurs dans les statuts, déclarations, éléments de propriétés, brevets, etc.

Enfin l’intermédiaire peut être, selon ses compétences, un accompagnateur de fonds dans votre recherche : il peut vous conseiller sur certains aspects, vous diriger vers des spécialistes au besoin, vous aider à jauger certains dossiers, ou vous aider à vous poser les bonnes questions, tout simplement. Enfin l’intermédiaire en acquisition est aussi là pour faire « l’intermédiaire », pour faire le tampon, entre vous et l’acheteur/ses conseils. Plus de détails sur le rôle d’un intermédiaire en cession d’entreprise sur la page dédiée.

Reprise entreprise, reprendre une entreprise, conseils pour acheter une affaire, acquisition de société

Erreur n°5 à ne pas faire pour reprendre une entreprise : sous-estimer le poids de l’intermédiaire / des conseillers du cédant

Lorsque vous allez trouver une annonce concernant une entreprise ou un fonds de commerce à reprendre qui vous semble intéressant aux vues de vos recherches, vous allez dans un premier temps entrer en contact avec l’intermédiaire en cession d’entreprise du cédant.

Reprise entreprise, reprendre une entreprise, conseils pour acheter une affaire, acquisition de société

C’est lui qui « jugera » si votre candidature est sérieuse, et vous enverra le dossier de présentation après vous avoir fait signer la lettre de confidentialité. Bon, souvent, il se contentera de vous demander de signer la lettre avant de vous envoyer les derniers bilans (si vous avez de la chance).

Face à un intermédiaire compétent, ce sera la première personne à convaincre du sérieux de votre candidature : il n’a pas envie de perdre son temps et de faire perdre son temps à son client, le cédant, si votre dossier n’est pas un minimum cadré. Ce qui semble logique.

Mais face à un intermédiaire moins professionnel, il ne faut pas non plus s’emballer : car c’est lui/elle qui dispose des coordonnées du vendeur ! Et si Il ou Elle décide de ne pas informer le cédant de votre existence et de votre intérêt, alors le cédant n’en saura rien !

De même, vous attaquer directement ou indirectement à l’expert-comptable ou à l’avocat du cédant peut être mal pris par ce dernier. Même si vous n’êtes pas d’accord avec leurs conclusions, même si vous les jugez incompétents, n’oubliez pas une chose, c’est qu’au final, c’est le cédant qui acceptera ou non de vous vendre son entreprise ou son fonds de commerce.

Il faut donc faire le plein de patience, garder son sang-froid, et ne pas hésiter à utiliser son intermédiaire en acquisition d’entreprises pour jouer son rôle et faire le tampon, la soupape de sécurité !

Conseil reprendre entreprise
Reprise entreprise, reprendre une entreprise, conseils pour acheter une affaire, acquisition de société

Spécialistes de la cession d’entreprise, nous accompagnons et conseillons les chef(fe)s d’entreprise dans leurs projets de cession ou d’acquisition.

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Comment réaliser l’évaluation d une entreprise, calculer sa valeur ?

ESTIMATION DE LA VALEUR D’UNE ENTREPRISE : LE DÉTAIL

Tous les chefs d’entreprise en arrivent à se poser cette question, à un moment ou à un autre : si je vendais mon entreprise, mon fonds de commerce maintenant, à quel prix pourrais-je le vendre ? Comment faire une évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise ?

Estimation valeur société valorisation entreprise, prix fonds de commerce

Pour ceux qui envisagent de devenir  chef d’entreprise, la question est plus de savoir comment réaliser l’évaluation d’un fonds de commerce ou d’une entreprise afin de payer le prix juste dans le cadre de l’acquisition.

Que ce soit pour réellement mettre en vente son entreprise ou son fonds de commerce, ou juste pour satisfaire à sa curiosité, c’est toujours une information intéressante ! Nous allons vous aider pour obtenir une évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise, et gratuitement !

Si vous souhaitez aller droit au but : notre formulaire de contact pour bénéficier d’une estimation gratuite de la valeur de votre affaire.

Pour ceux qui aiment avoir plus de détail, voici le sommaire :

Note importante : l’objectif ici est de simplifier le vocabulaire, les concepts et les approches afin qu’ils soient compréhensibles par les non experts. Ainsi, certains aspects seront simplifiés, dans le sens où tous les aspects ne seront pas étudiés, seulement les plus importants à nos yeux. Ce qui est déjà une bonne part. Ceci dit, vous trouverez de nombreux liens pour ceux qui veulent étudier de manière approfondies certains aspects permettant d’effectuer l’évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise.

Estimation valeur société valorisation entreprise, prix fonds de commerce

Les méthodes d’évaluation pour estimer la valeur d’une entreprise :

Il existe plusieurs « méthodes d’évaluation » issues de modèles récents ou plus anciens, telles que :

  • La méthode patrimoniale : il s’agit de comparer ce qui appartient à l’entreprise (l’actif) et ce que ne lui appartient pas, ce qu’elle doit (le passif). Plus de détails sur la méthode patrimoniale.
  • La méthode par comparaison : on va simplement regarder les entreprises similaires qui ont été vendues récemment et se comparer à elle pour évaluer l’entreprise / le fonds de commerce.
  • La méthode des multiples : un indicateur – important pour l’entreprise – va être utilisé pour estimer la valeur de l’entreprise, par exemple : le nombre de clients, le chiffre d’affaire, l’EBE, l’EBITDA , le nombre de visiteurs sur un site internet, etc.
  • La méthode du rendement : la valeur va être basée sur la capacité de l’entreprise à créer des profits dans le futur. Cette méthode elle-même est approchée de différentes manières : modèle Gordon Shapiro, modèle de Bates, La méthode d’actualisation des « free cash-flows » ou méthode DCF, etc. Plus de détails sur ces approches de la valorisation par la méthode  de rendement.
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Quoiqu’il en soit, la plupart des spécialistes vont utiliser un mix des différentes méthodes d’évaluation présentées ci-dessus, en pondérant les résultats de chacune.

Le choix de l’intérêt plus important d’une méthode ou d’une autre est souvent lié au secteur d’activité afin d’avoir une bonne idée quant à l’évaluation d’un fonds de commerce ou d’une entreprise.

Par exemple :

  • La méthode patrimoniale est prépondérante pour l’évaluation d’un fonds de commerce d’hôtel, car l’immobilier, le mobilier, etc (l’actif) représente un gros morceau de la vente.
  • La méthode des multiples va être préférée pour l’évaluation d’un fonds de commerce de  cabinets d’assurances, car il y a peu d’actifs, par contre en fonction de la valeur des contrats, on sait à peu près combien on va gagner en reprenant la clientèle.
  • Etc
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Mais attention, ce n’est pas tout !

Dans l’évaluation de la valeur d’une entreprise ou d’un fonds de commerce, il y a d’autres indicateurs pouvant augmenter ou diminuer la valeur ou le « prix de vente ».

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Il n’est pas possible, sans échanger directement avec vous, le(la) patron(ne), qui connaît parfaitement votre business, d’avoir une valorisation exacte. Mais avec les informations que vous allez renseigner, vous aurez déjà un bon ordre d’idée ! Et pour aller plus loin, vous pouvez faire appel à des experts pour vous accompagner.

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Autres éléments permettant d’affiner une estimation de valorisation :

Beaucoup de variables peuvent influencer la valeur de votre entreprise ou de votre fonds de commerce. Le principe est de considérer l’option où l’acheteur à le choix entre deux entreprises, avec un chiffre d’affaire identique, un résultat identique, ou des actifs/passifs identiques, dans ce cas que va-t-il pouvoir comparer ?

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1- la récurrence du chiffre d’affaire augmente la valeur lors de l’évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise :

Si votre entreprise dispose de contrats avec un renouvellement automatique (annuels par exemple), le repreneur est assuré d’avoir un certain chiffre d’affaire garanti, et peut espérer voir reconduire le contrat chez une bonne partie de vos clients actuel. Ce qui impacte immédiatement la valeur d’une entreprise à ses yeux.

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Il sera rassuré sur la capacité de votre entreprise à générer du chiffre d’affaire, ce qui est un point non négligeable ! Il acceptera donc de payer plus cher que pour la même entreprise qui ne disposerait d’aucun contrat, où les gens font appel à l’entreprise / au commerce « au jour le jour ».

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2- la dépendance à un ou plusieurs gros clients peut diminuer la valeur lors de l’évaluation d’un fonds de commerce ou d’une entreprise :

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A choisir entre une entreprise dont le chiffre d’affaire est réalisé par plein de petits clients, ou par quelques gros clients, qui représentent chacun plus de 10%, 15% voire 20 % du chiffre d’affaire, le repreneur aura tendance, à prix égal, à choisir le premier cas.

En effet, s’il venait à perdre des clients après la vente, un seul gros client lui faisant perdre ne serait-ce que 10% du CA peut mettre en danger son investissement.

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2- la dépendance à une compétence du chef d’entreprise (le vendeur) peut diminuer la valeur d’évaluation d’un fonds de commerce :

Ce point concerne notamment les entreprises avec un aspect technique important, voire une notoriété significative. La question est de savoir ce que l’entreprise va perdre avec le départ de son ancien gérant.

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Ainsi, une entreprise dans laquelle le patron était le référent technique principal, le plus compétent, celui que l’on appelait en cas de problème, il est important que le repreneur ait au minimum les mêmes compétences. Or celui-ci préfèrera, toutes choses égales par ailleurs, reprendre une entreprise ou un ou plusieurs salariés savent faire la même chose, et que tout ne dépende pas de lui en cas de souci.

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4- la localisation géographique fera forcément partie de l’évaluation d’un fonds de commerce :

Sur cet aspect-là, pour les entreprises ayant pignon sur rue et s’adressant à une clientèle de particuliers notamment, ce n’est pas bien compliqué : à choisir entre un restaurant en plein centre-ville, situé dans un quartier vivant, et un autre situé dans un petit bourg à la périphérie de la ville, toutes choses égales par ailleurs, le choix est vite fait. Et cela joue pour avoir une évaluation d’un fonds de commerce notamment, la notion de visibilité et de passage étant plus importante pour un commerce que pour une entreprise.

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5- la trésorerie / les dettes de l’entreprise dans l’évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise :

Ici le calcul est simple : pour une entreprise/ un commerce qui a des dettes, si c’est le fonds de commerce qui est vendu, alors cela n’a aucun impact. Si ce sont les parts sociales, cela signifie que l’acheteur va récupérer la trésorerie (le compte en banque) ou les dettes avec le reste – sauf accord différent, par exemple le vendeur qui solde les emprunts ou se verse la trésorerie en dividendes avant la cession.

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Ainsi, pour une entreprise disposant de beaucoup de liquidités sur son compte, vous pouvez ajouter autant (ou presque) sur la valeur de l’entreprise. Il faudra néanmoins considérer qu’un acheteur s’attend à ce que vous laissiez le nécessaire à l’entreprise pour fonctionner normalement, le fameux BFR – Besoin en Fonds de Roulement.

De même, lorsqu’une entreprise a des dettes et qu’elles ne sont pas remboursées par le vendeur, ce montant viendra diminuer la valeur d’une entreprise. En conclusion, la situation de la situation financière positive ou négative peut fortement influer sur la question « Quelle est la valeur d’évaluation d’un fonds de commerce, d’une entreprise ? ».

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6- l’évolution du chiffre d’affaires sur 2/3/4 ans :

Une entreprise qui présente une croissance depuis plusieurs années sera forcément mieux valorisée qu’une autre dont le chiffre d’affaires et/ou le résultat fait le yoyo, voire régresse. Il est possible d’optimiser la valeur d’une entreprise en anticipant 2/3 ans à l’avance, et en facilitant la progression du CA… Plus facile à dire qu’à faire, mais pas impossible !

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7- les commandes / ventes déjà validées :

Si le carnet de commandes de votre entreprise est rempli pour les 6 mois à venir, vous permettez à votre repreneur d’être serein quant au chiffre d’affaires qu’il va réaliser sur la même période, et par extension, il considérera pouvoir continuer sur cette lancée. Votre entreprise ou fonds de commerce verra donc sa valeur augmenter grâce à cette information rassurante.

Et bien d’autres choses peuvent être importantes pour déterminer la valeur d’évaluation d’un fonds de commerce, tout dépend de l’activité !

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Dernier aspect pour réaliser l’évaluation de la valeur d’une entreprise : le marché

S’il y a une chose sur laquelle il est difficile de prévoir l’impact sur la valeur d’une entreprise, c’est le marché.

Le marché, ce sont deux éléments à prendre en compte :

  • Le moment : lorsque l’entreprise va être mise en vente, va-t-il y a voir deux, trois, quatre … ou un seul repreneur en même temps sur le dossier ? Vont-ils s’y intéresser en même temps, ou les uns après les autres ? Forcément, s’ils sont plusieurs en même temps, le vendeur faire augmenter les enchères … La question est finalement « Quelle est la valeur à l’évaluation de mon fonds de commerce aujourd’hui » ?
  • La valeur considérée par le repreneur : que ce soit parce qu’il ne peut pas payer plus que ce qu’il propose (financement) ou parce qu’il considère qu’il ne payera pas plus, la question sera alors de savoir si cela vous convient, ou pas. La question est alors « Quelle est la valeur à l’évaluation d’un fonds de commerce aujourd’hui et aux yeux de ceux qui sont intéressés »?

Bon, la bonne nouvelle, c’est que quoiqu’il en soit, le cédant aura toujours le dernier mot !

Vous l’aurez compris, ces éléments sont des points importants à prendre en compte afin de connaître la valeur d’une entreprise ou d’un fonds de commerce. Néanmoins, il faut prendre le temps de réfléchir aux autres facteurs significatifs liés à votre secteur d’activité, votre environnement, votre métier…

D’autres exemples : l’arrivée (prochaine) de nouveaux concurrents, une nouvelle législation à venir qui risque d’être préjudiciable, pour un commerce de proximité la désertification d’un centre-ville … etcetera ! Autant d’impacts possibles influant fortement sur la valeur dans le cadre de l’évaluation d’un fonds de commerce.

Il est indispensable de garder en tête que cette valorisation est un « point de départ », une base de discussion, elle ne garantit en rien un prix de vente. Les conditions financières effectives de la vente peuvent évoluer selon le positionnement et les souhaits du cédant, selon le profil du repreneur, selon le déroulement des négociations, les derniers chiffres etc.

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Vous voulez bénéficier d’une évaluation gratuite de la valeur de votre entreprise ?

Alors contactez nous via notre formulaire (clic sur l’image ci-dessous) ou plus directement par téléphone ou email :

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Les 5 points clés pour Reprendre une entreprise

Les 5 points clés pour reprendre une entreprise

Vous envisagez de reprendre une entreprise ? Bravo, c’est une belle aventure en perspective !

Reprendre une entreprise, c’est une opération plus ou moins complexe techniquement, selon la taille de l’entreprise. Mais c’est une opération qui revêt différents aspects susceptibles de favoriser la réussite ou l’échec de la reprise ! En complément de cet article, vous trouverez le mode d’emploi pour reprendre une entreprise sur notre site.

Ci-après vous allez retrouver nos conseils pour racheter une entreprise.

Au sommaire :

Astuces conseils reprise d'entreprise

Conseil pour reprendre une entreprise n° 1 : Ne pas se concentrer sur un seul dossier

Vous avez trouvé la cible du siècle, l’affaire de l’année, vous avez bossé dessus depuis des mois, le contact avec le cédant est bon, il ne reste plus qu’à signer … et paf, le deal saute !

Pourquoi ?

Astuces conseils reprise d'entreprise

Parce que le cédant a changé d’avis, il/elle s’est rendu compte qu’il/elle s’embêterait trop à la retraite, ou parce la bourse américaine vient de tomber, le responsable Risques de la banque a finalement décidé que vous n’aviez pas assez de garanties financières, ou votre avocat vient de tomber sur un document mettant en avant la présence d’irrégularité dans les contrats de travail, amenant un à risque important de redressement …. Etcétéra.

Afin de ne pas être trop impacté par ce type d’événements (car vous ne pourrez pas les éviter), il est important d’étudier plusieurs dossiers de reprise en même temps. Cela permet d’ailleurs de pouvoir les comparer, les jauger, et ainsi faire un choix optimal. C’est notre premier conseil pour reprendre une entreprise dans de bonnes conditions.

Astuces conseils reprise d'entreprise

Conseil pour reprendre une entreprise n° 2 : Vous poser les bonnes questions

Pour ne pas vous retrouver 2 ans après toujours à la recherche de votre cible, posez-vous dès le début les bonnes questions. Certes elles peuvent évoluer selon le secteur d’activité, votre personnalité, etc – vous en jugerez par vous-même – mais certaines sont assez communes :

  • Ai-je bien réfléchi au secteur d’activité dans lequel je recherche ? Dispose-je une expérience dans ce secteur ? Ai-je besoin de diplômes / certifications ? Puis-je y arriver sans expérience ?
  • De quel montant vais-je disposer pour investir ? L’estimation de ma capacité d’investissement est-elle sérieuse ou est-ce juste l’ami d’un cousin qui vous a dit que …. ?
  • Quelle est la taille souhaitée pour ma cible ? Le nombre de salariés minimum/maximum ? Avec un marché local, régional, national ou mondial ?
  • Ai-je anticipé au niveau familial les implications de la responsabilité d’une entreprise. Et son impact au quotidien sur ma vie de famille ?
  • Quel chef(fe) d’entreprise veux-je être ? Quel type de salarié recherche-je ? Quelles sont les compétences nécessaires à mon activité, dont je ne dispose pas, et qu’il faudra absolument chez les salariés repris pour que cela tourne ?
  • Quelle organisation du travail me semble adéquate ? Vais-je travailler le week-end ? Et mes salariés ?

Et vous trouverez encore de nombreuses questions qui vous permettront d’affiner votre recherche d’entreprises a reprendre.

Astuces conseils reprise d'entreprise

Pour faire une comparaison « commune » mais parlante, si vous vous rendez dans un centre commercial sans aucune liste de courses, vous risques facilement d’y passer la journée. Alors qu’avec une liste, vous allez plus facilement à l’essentiel et évitez de perdre du temps. Et souvent de l’argent !

C’est notre second conseil pour reprendre une entreprise dans de bonnes conditions.

Conseils reprendre entreprise

Conseil pour reprendre une entreprise n° 3 : Être accompagné par des experts/ des conseils

Si vous trouvez une entreprise ou un fonds de commerce potentiellement intéressant, il est possible que le vendeur (et ses conseils) mette en avant les aspects positifs qu’ils souhaitent mettre en avant, et tâchent de réduire, de minimiser, d’éviter … tous les aspects moins sexy voire problématiques pour eux ! C’est de bonne guerre, de votre côté vous allez tâcher de faire le contraire. Mais il ne s’agit là que de ceux qui sont honnêtes ! Car d’autres essayeront véritablement de masquer, de travestir les points gênants pour eux, afin de favoriser le rachat de leur affaire, mais pas dans les meilleures conditions…

Astuces conseils reprise d'entreprise

Même pour ceux qui sont passionnés par tous les aspects de la gestion d’une entreprise et qui disposent d’une bonne connaissance générale en finances, en comptabilité, en droit des affaires, en droit du travail, en science des « Ressources Humaines »… vous aurez toujours besoin d’être accompagné(e) par des spécialistes : expert-comptable, avocat, voire intermédiaire en cession.

L’expert-comptable vous aidera à dénicher des incohérences, des coquilles voire des erreurs dans les bilans qui vont vous être fournis, donc une des bases de la valorisation de la cible. Il pourra aussi valider votre business plan.

L’avocat se chargera de la (co)rédaction du contrat de cession du fonds de commerce ou des parts sociales, de la garantie de passif le cas échéant, et de tout autre document légal nécessaire dans le cadre de la cession d’une entreprise ou d’un fonds de commerce. Il pourra aussi vérifier les éléments juridiques de la cible pour relever des incohérences, des coquilles voire des erreurs dans les statuts, déclarations, éléments de propriétés, brevets, etc.

Enfin l’intermédiaire peut être, selon ses compétences, un accompagnateur de fonds dans votre recherche : il peut vous conseiller sur certains aspects, vous diriger vers des spécialistes au besoin, vous aider à jauger certains dossiers, ou vous aider à vous poser les bonnes questions, tout simplement. Enfin l’intermédiaire en acquisition est aussi là pour faire « l’intermédiaire », pour faire le tampon, entre vous et l’acheteur/ses conseils. Plus de détails sur le rôle d’un intermédiaire en cession d’entreprise sur la page dédiée.

C’est notre troisième conseil pour reprendre une entreprise en évitant les pépins potentiels.

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Conseil pour reprendre une entreprise N° 4 : Prendre votre temps … sans traîner la patte !

Vous avez trouvé l’affaire du siècle, et vous voulez signer le plus vite possible, car la dernière fois ça a traîné, et le vendeur a finalement changé d’avis.

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Il est en effet pertinent de ne pas laisser traîner le dossier d’une magnifique affaire à céder, reprenant tous vos souhaits et espérance. Mais ce n’est pas non plus une bonne solution que de se précipiter dessus, en faisant fi des audits approfondis nécessaire à la bonne évaluation de l’état de santé de votre cible !

Combien de repreneurs ont été trop vite et ont négligé l’étude de l’environnement concurrentiel, découvrant 3 mois après la vente qu’un énorme concurrent allait ouvrir juste à côté, que les comptes ont été bâclés et que de gros ajustements doivent être provisionnés, etc.

Les audits juridique et financier, l’analyse du marché et la réalisation d’un contrat en bonne-et-due forme vous permettront d’avancer sereinement vers votre objectif de rachat d’entreprise.

Mais chacune de ces opérations (et l’accord bancaire d’ailleurs) prendra pas mal de temps. Il faut donc tâcher d’avancer efficacement, de pousser un peu ceux qui traîneront la patte (banquier, avocat, expert-comptable) afin d’avancer dans un délai raisonnable pour racheter l’entreprise, et ne pas essuyer un revers alors que tout était bien engagé. C’est notre quatrième conseil pour racheter une entreprise en étant bien préparé.

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Conseil pour reprendre une entreprise n°5 : Préparer un plan de financement / montage solide et optimal

Le premier objectif de votre plan de financement est de disposer d’assez de fonds pour acquérir votre cible. Jusque-là, rien de révolutionnaire.

Mais beaucoup vont s’arrêter là ; or l’essentiel se joue un peu plus loin : définir un montage optimal et qui tienne la route.

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Dans la plupart des cas, vous allez passer par une holding pour emprunter et/ou pour lever des fonds. Mais comment allez-vous faire remonter le cash à la holding pour rembourser les échéances ? L’activité est-elle suffisamment solide pour supporter les remboursements à court terme ? Dans la négative, disposez-vous de suffisamment de trésorerie sur la holding pour régler les échéances ? Encore d’autres questions à se poser ! Il ne s’agit là que de questions « pratiques » mais incontournables dans le cadre d’un rachat d’entreprise.

Une fois tous ces éléments définis, il faut encore s’assurer que l’option choisie est réellement optimale. Quel est votre plan personnel à court terme ? à moyen terme ? à long terme ? La rémunération issue de l’affaire, une fois les échéances payées, vous permettra-t-elle de vivre suffisamment bien ? Sans avoir à miser sur un doublement des ventes dans les 6 mois suivant votre arrivée aux manettes ? Oui, car tout le monde en rêve, mais celui qui y croit a du souci à se faire … et devrait envisager autre chose que de racheter une entreprise.

En bref, aussi évident que cela paraisse, peu sont ceux qui prennent le temps d’étudier toutes les options dans le cadre du montage ou d’un plan de financement pour reprendre une entreprise ou un fonds de commerce. Et pourtant l’intérêt est là ! Beaucoup s’en mordent les doigts lorsqu’ils revendent quelques années après, regrettant de ne pas avoir envisagé plus en profondeur les options disponibles.

Le site meilleurtaux.com a créé des outils de simulation intéressants et utiles pour faire soi-même quelques simulations de financement de rachat de parts sociales ou de fonds de commerce et vous aider dans le cadre de votre analyse pour reprendre une entreprise.

Astuces conseils reprise d'entreprise
Astuces conseils reprise d'entreprise

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Vendre son entreprise : comment ça marche ?

Voici les étapes du processus de vente d’une entreprise

Ca y est ! vous avez pris votre décision : JE VENDS MON ENTREPRISE !

Bon, c’est déjà un pas en avant. Maintenant, le plus gros reste à faire !

Comme pour beaucoup d’autres moments dans la vie d’un chef d’entreprise, vendre son entreprise ou son fonds de commerce nécessite de prendre les choses une par une, étape par étape.

En résumé :

Important à noter, afin d’obtenir un prix de vente maximum, l’idéal est d’anticiper cette vente, minimum 1 an avant, afin d’optimiser les charmes de la mariée, pour mieux vendre son entreprise. Comme on dit, il faut « que la mariée soit belle ». Pour plus de détail sur cet aspect, voyez la page Anticiper la vente pour augmenter la valeur de votre entreprise.

Comment vendre une entreprise, céder une affaire

Etape 1 : Faire le ménage chez soi avant de vendre son entreprise

Avant toute chose, il est important de régler les « problèmes potentiels » : tout ce qui donnera une mauvaise image à un repreneur potentiel, et qui pourra lui faire prendre ses jambes à son cou.

Quelques exemples :

  • Un contrôle URSSAF / impôts, etc. en cours : attendez que la tempête se calme et d’avoir réglé ce qui en découle pour mettre en vente votre entreprise.
  • Pour un commerce, une devanture en sale état, un intérieur décrépie, bref, un mauvais aspect visuel peut décourager d’éventuels acheteurs qui verront des travaux à faire, ce qui peut ne pas les enchanter. Ou baisser leur proposition financière (les gens auront alors tendance à surestimer les travaux, donc pas à votre avantage).
  • Un salarié important qui envisage de partir : voire à négocier avec lui, ou à le remplacer et attendre quelques mois que le nouveau soit formé.
  • Des anomalies ou incohérences dans les bilans : il peut être intéressant de demander à votre comptable de revoir sa copie avant que celle-ci soit soumise aux yeux critiques de l’expert-comptable de l’acheteur. Ne jamais considérer que votre expert-comptable est à l’abri d’une erreur…
  • Etcetera.

Vous l’aurez compris, il y a de nombreux points à vérifier avant d’envisager de vendre son entreprise.

Comment vendre une entreprise, céder une affaire

Etape 2 : Trouver un intermédiaire en cession d’entreprise et préparer la vente avec lui.

Un intermédiaire, pour certains, c’est un coût. Mais pour beaucoup, et aussi pour ces premiers, qui ne le savent pas forcément au début, c’est la possibilité de mieux vendre son entreprise. Bien évidemment, c’est comme dans tous les métiers, il y a des bons et des mauvais.

MAIS nous détaillons sur la page De l’utilité d’un intermédiaire en cession d’entreprise ?  ce qui différencie un bon d’un mauvais, cela tombe bien ! Quitte à lui verser une commission, autant qu’elle soit justifiée. Car en effet, un intermédiaire compétent peut être d’une grande aide pour votre projet.

Comme précisé dans la page dédiée, un bon intermédiaire en cession d’entreprise doit faire exactement ce que vous faite en tant que chef d’entreprise :

  • Vérifier que le prix est dans la bonne fourchette, sinon il ne se vendra pas : il vérifie donc la cohérence du prix que vous demandez pour votre entreprise.
  • Vérifier l’état général de la marchandise : il fera un point avec vous quant à l’activité de votre entreprise et les bilans financiers
  • Mettre en valeur la présentation du produit : il va préparer grâce à ces éléments un dossier de présentation, élément fondamental pour la cession de votre entreprise

C’est la phase de « préparation » pour vendre son entreprise.

Comment vendre une entreprise, céder une affaire

Etape 3 : La mise en vente de votre entreprise

Ensuite, il va diffuser votre « annonce », sur des sites internet spécialisés, au sein de son réseau s’il en a un, auprès de ses contacts régionaux ou nationaux. L’objectif est de réunir un maximum de repreneurs potentiels intéressés. C’est la meilleure manière de monter les enchères pour mieux céder sa société.

Il existe de nombreux sites internet qui diffusent ce type d’annonces, mais les plus connus sont, sans aucun doute :

Et bien sûr le site internet de la BPI qui regroupe la plupart des annonces présentes sur ces sites précités.

Après commence la période de recherche active (il doit rechercher des repreneurs potentiels, dans votre secteur d’activité) et d’attente. Car pour vendre son entreprise dans de bonnes conditions, il faut savoir faire preuve de patience…

Ensuite, vous entrez dans la partie « Quelles sont les étapes de la vente d’une entreprise ou d’un fonds de commerce ».

Comment vendre une entreprise, céder une affaire
Comment vendre une entreprise, céder une affaire

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Reconversion professionnelle et reprise d entreprise

Reconversion professionnelle : reprendre une entreprise

Que ce soit après 3 ou 30 années de salariat, nous sommes nombreux à penser à l’entrepreneuriat ; la création d’entreprise est une option, la reprise en est une autre.

La reprise nécessite un budget plus ou moins significatif, mais présente l’intérêt de partir sur une base existante, qui fonctionne. Elle permet par ailleurs de disposer de l’expérience et de l’organisation du précédent gérant, auxquelles on ajoutera progressivement sa propre touche.

Mais tout comme la création d’entreprise, la reprise d’une entreprise dans le cadre d’une reconversion professionnelle présente des risques et des enjeux significatifs ; il est toujours pertinent de bien les envisager.

Voici quelques éléments pratiques pour envisager et/ou préparer son projet. En résumé :

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Considérer les enjeux de la reprise d’entreprise

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Se reconvertir en reprenant une affaire, entreprise ou commerce, signifie généralement se retrouver seul(e) à la tête d’une entité, de laquelle dépendra probablement le reste de sa carrière professionnelle.

Seul(e) pour prendre les décisions cruciales, seul(e) pour assumer les échecs, seul(e) pour continuer à avancer face à l’échec mais aussi face au succès… On parle souvent de la solitude du chef d’entreprise, car c’est un point crucial à prendre en compte : il est fondamental d’être entouré par sa famille et son cercle proche, d’une part, mais il aussi important de s’entourer d’autres chefs d’entreprise, qui seront à l’occasion des conseillers expérimentés ou des oreilles averties.

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Affiner sa recherche d’entreprise à racheter

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Beaucoup d’acquéreurs potentiels considèrent qu’ils sont capables de gérer plus ou moins tout type d’entreprise, plus ou moins partout en France, de plus ou moins grande taille… La plupart d’entre eux n’achèteront jamais d’entreprise, en tout cas pas sans avoir affiné leurs critères.

En effet ce n’est pas une question de compétences, mais une question d’offre et de sélection :

  • Il y a peu de belles affaires, elles partent donc vite : il faut donc savoir ce que l’on cherche précisément, cela permet de mieux connaître le marché, les points clés de l’activité, de mieux envisager la valorisation, les risques, etc.
  • Vous serez souvent en concurrence avec des entrepreneurs cherchant à grossir en croissance externe : ils disposent d’une bonne maîtrise du métier, du marché, etc. Ce qui pourrait leur permettre de mieux séduire le cédant. D’autant que généralement l’obtention d’un financement leur sera plus aisé, ayant déjà une activité pérenne.
  • Les cabinets spécialisés en cession d’entreprise reçoivent tous les jours des CV de repreneurs avec des critères très larges, voire trop larges. Au final ils iront d’abord voir ceux qui ont des critères bien précis, afin d’avoir de meilleures chances de succès, et perdre moins de temps dans la concrétisation de la vente.

Que vous ayez les compétences pour réaliser avec succès une reconversion pour devenir chef d’une entreprise de tout type et de toute taille n’est pas la question.

Savoir précisément ce que l’on cherche c’est se donner une chance de plus de trouver

Vous devez affiner autant que possible votre recherche, avec ce que l’on pourrait appeler vos « facteurs clés de succès potentiel », par exemple :

  • Un secteur d’activités dans lequel vous avez une expérience significative
  • Un secteur d’activités pour lequel vous avez développé une réelle passion (confirmée dans le temps), qui vous amènera à une expertise
  • Un secteur d’activités quasi-absent sur une zone géographique où vous connaissez tout le monde, vous permettant un déploiement commercial rapide

Il en existe beaucoup d’autres, et ils peuvent se cumuler, mais il revient à chacun de sélectionner avec pertinence les critères de recherche pour réaliser avec succès une reprise d’entreprise après avoir été salarié.

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Modérer ses ardeurs dans l’analyse d’une potentielle reprise d’entreprise

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S’il est indispensable d’avoir confiance en ses compétences pour se lancer dans la reprise d’une entreprise ou d’un commerce, l’humilité sera toujours bonne conseillère.

S’il est indispensable d’avoir confiance en ses compétences pour se lancer dans la reprise d’une entreprise ou d’un commerce, l’humilité sera toujours bonne conseillère.

On peut avoir été salarié durant des années dans un secteur d’activité similaire, avoir dirigé avec succès des services de grands groupes faisant à eux seuls 10 fois la taille de l’entreprise visée, qu’il sera toujours prudent de se rappeler un détail : si l’entreprise que l’on vise tourne bien, c’est pour certaines raisons. Il est indispensable de bien les identifier et de s’imprégner de l’organisation existante avant de considérer que tout chambouler et mettre en place l’organisation que l’on a toujours eu suffira à doubler le chiffre d’affaires ou la production.

Ainsi lorsque l’on envisage de reprendre une affaire dans le cadre d’une reconversion professionnelle il est important de ne pas simplement transposer son expérience passée, et de ne pas sous-estimer les compétences du cédant.

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Préparer le financement de sa reprise

Le financement de l’acquisition d’une entreprise dans le cadre d’une reconversion professionnelle est un point important du processus, et ce à deux niveaux :

  • Il est indispensable d’évaluer correctement sa capacité d’emprunt afin de pouvoir s’adresser à des opportunités cohérentes en termes de valorisation. Ceux qui s’adresseront à des cédants ou à des conseils expérimentés sans disposer de plans solides se verront fermer assez rapidement la porte au nez.
  • Si l’affaire visée est vraiment belle, vous ne serez probablement pas le(la) seul(e) sur le coup ; or avant de signer une LOI, le cédant prendra soin de s’assurer de choisir un montage financier solide, afin de ne pas prendre le risque de perdre plusieurs mois dans le processus.
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Les taux d’intérêt particulièrement bas peuvent laisser penser à certains qu’ils n’ont pas besoin d’apports ou presque, leur laissant la possibilité d’emprunter des sommes importantes… ne vous y trompez pas : à moins de disposer de garanties solides, l’apport et la solidité du dossier restent des éléments clés.

Les taux d’intérêt particulièrement bas peuvent laisser penser à certains qu’ils n’ont pas besoin d’apports ou presque, leur laissant la possibilité d’emprunter des sommes importantes… ne vous y trompez pas : à moins de disposer de garanties solides, l’apport et la solidité du dossier restent des éléments clés.

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Se faire accompagner par une personne expérimentée dans la reprise d’entreprise

Le processus de reprise d’une entreprise dans le cadre d’une reconversion professionnelle peu nécessiter un accompagnement plus ou moins important ; si vous n’avez aucune expérience de la gestion d’entreprise à proprement parler, et que vous ne vous sentez pas suffisamment à l’aise avec le jargon administrativo-financier, il existe des solutions :

  • Le CRA propose une formation pour les futurs repreneurs qui est assez bien faite, et ils proposent un accompagnement des repreneurs par un(e) « expérimenté(e)».
  • Les cabinets spécialisés en cession d’entreprise proposent souvent un accompagnement pour les repreneurs, mais il ne faut pas se tromper : il s’agit souvent d’honoraires au temps passé, complétés par des honoraires au succès. En effet, 80% des repreneurs potentiels ne reprennent finalement jamais d’entreprise, il serait trop chronophage et peu rentable de ne travailler qu’au succès.
  • Internet ! Oui c’est facile à dire, mais soyons clair : internet permet aujourd’hui un accès à l’information particulièrement aisé. La lecture de notre site par exemple vous apportera beaucoup de réponses, à vous ensuite d’approfondir certains aspects au besoin.
  • Vous pouvez aussi trouver dans votre réseau une personne (ou plusieurs) qui a expérimenté la reprise d’entreprise, idéalement dans le cadre d’une reconversion professionnelle, elle saura vous donner de bons conseils !
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Gardez en tête un point fondamental : ne cherchez pas l’entreprise cible parfaite. Elle n’existe pas.

Et les « très bonnes affaires » sont la plupart du temps sous le radar, elles se font de gré à gré avec l’environnement immédiat du chef d’entreprise partant à la retraite. Enfin les belles endormies… vous êtes loin d’être le(la) seul(e) à la chercher !

Donc n’oubliez pas qu’à un moment, il faut savoir se lancer !

Retrouvez tous nos articles sur la reprise d’entreprise et le Repreneuriat.

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Spécialistes de la cession d’entreprise, nous accompagnons et conseillons les chef(fe)s d’entreprise dans leurs projets de cession ou d’acquisition.

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Faut il céder son entreprise ou vendre son fonds de commerce ?

Faut il céder son entreprise ou vendre son fonds de commerce ?

Lorsque le chef d’entreprise prend la décision de céder son affaire, plusieurs options s’offrent  à lui sur le montage juridique de la cession.

En l’occurrence, il peut choisir de céder son entreprise (personne morale), ou vendre son fonds de commerce.

Dans cet article nous allons détailler chacune des options de la cession d’entreprise et de la vente de fonds de commerce, et en présenter les avantages et inconvénients.

Au sommaire:

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La cession de l’entreprise :

Si vous choisissez de céder l’entreprise (SARL, EURL, SAS, SA, etc.), cela signifie que concrètement, vous allez céder les titres de votre entreprise, parts ou actions selon la forme juridique.

Vous allez ainsi céder l’intégralité de ses actifs comme de son passif, l’intégralité de ses droits comme de ses devoirs (engagements).

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Une erreur commune des cédants est de considérer que la trésorerie de l’entreprise lors de la cession leur appartient, et qu’ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. Techniquement, c’est faux : en aucun cas, qu’ils vendent ou pas leur affaire, le gérant ne peut se servir de la trésorerie de l’entreprise. Par contre, si elle a réalisé de réserves sur les exercices précédents, il est possible, via AGO ou AGE, de verser les réserves en dividendes, ce qui aura pour effet de réduire la trésorerie. Vous trouverez plus d’informations sur la trésorerie dans le cadre de la cession d’entreprise dans l’article dédié.

De la même manière, l’éventuelle voiture de fonction, ordinateur, téléphone portable etc sont théoriquement propriété de l’entreprise, et sont cédés avec le reste. Même si en pratique, il est possible de négocier de conserver certains éléments. Tout dépendra notamment de la valeur nette comptable des actifs.

Le fait de céder l’entreprise implique aussi de céder son historique et ses responsabilités, raison pour laquelle tout protocole de cession d’entreprise est assorti d’une Garantie de passif. La garantie de passif est l’assurance pour le repreneur de pouvoir se retourner contre le cédant si une erreur de gestion de celui-ci devait l’impacter.

Car en effet, ce n’est pas parce que vous n’avez pas eu de contrôle des impôts, des URSSAF ou autres lors de votre mandat qu’ils ne peuvent pas vous rattraper ! En cas de contrôle, ils peuvent remonter plusieurs années et réaliser des redressements. Le repreneur sera bien sûr en 1ère ligne, mais pourra se retourner contre le cédant pour demander réparation pour la partie dont il n’est pas responsable.

De même, si un litige affecte le repreneur alors qu’il concerne des décisions de gestion prises par le cédant, il pourra se retourner contre ce dernier.

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Vendre un fonds de commerce :

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Si vous choisissez de vendre le fonds de commerce, cela signifie que vous cédez tout ce qui a attrait à l’activité, mais vous conservez la société, la personne morale.

Ainsi les éléments les plus communs composant le fonds de commerce sont les locaux commerciaux, le nom commercial, les logos, les outils de communication, les contrats, les clients, les fournisseurs, les salariés… bref, tout ce qui est nécessaire à l’exploitation dudit fonds de commerce.

Par contre, le vendeur du fonds de commerce conservant la personne morale, il conserve la trésorerie, les actifs ne faisant pas partie du fonds de commerce, et le passif (les dettes). Il reste aussi responsable direct en cas de contrôle, car il est toujours gérant de l’ancienne structure.

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Céder ses titres ou vendre son fonds de commerce ?

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La différence entre les deux options réside principalement sur l’aspect juridique de l’élément cédé ; dans un cas la société en fait partie, dans l’autre nom.

Mais l’aspect juridique représente un aspect non négligeable, tant d’un point de vue des responsabilités quant au passif, que sur le processus de cession en lui-même.

En effet vendre son fonds de commerce doit répondre à des obligations bien spécifiques, différentes de celles de la cession de titres :

  • Si le fonds de commerce cédé est situé dans le périmètre de sauvegarde des commerces et de l’artisanat de proximité, il peut faire l’objet d’un droit de préemption de la commune, c’est-à-dire du droit de l’acheter en priorité pour le rétrocéder à un commerçant ou un artisan. Le cédant doit alors obligatoirement adresser au maire une déclaration préalable.
  • Formalité de publicité : déclaration au journal d’annonces légales et publication au Bodacc, voir la page dédiée sur notre site.
  • L’acte de cession doit être enregistré et des droits d’enregistrement payés :
    • 0% pour la fraction du prix inférieure à 23 000 euros
    • 3,00% pour la fraction du prix comprise entre 23 000 et 200 000 euros
    • 5,00% pour la fraction du prix supérieure à 200 000 euros.

Sous réserve que l’acquéreur continue l’exploitation du fonds pendant au moins cinq ans, il est appliqué un abattement global de 300 000 euros sur la valeur du fonds quand l’acquéreur est :

  • un salarié titulaire d’un CDI depuis au moins deux ans,
  • ou un proche du cédant : conjoint ou partenaire pacsé, ascendants ou descendants en ligne directe, frères ou soeurs.

En comparaison, dans le cadre de la cession de parts sociales, les droits d’enregistrement sont de 3%, après un abattement de 23 000 € (pour la cession de la totalité des parts).

Autre différence significative : le paiement du prix de la vente du fonds de commerce ne se fait pas immédiatement. En effet, afin de protéger le cédant et le vendeur, le montant de l’opération est mis sous séquestre pendant une durée de 3 à 5 mois, constituant le temps nécessaire à la réalisation des formalités obligatoires.

Par ailleurs, selon les secteurs d’activité, il peut exister beaucoup de bonnes raisons de céder l’entreprise ou de vendre le fonds de commerce ; réfléchissez bien à l’intérêt de chaque option, ainsi qu’à ses inconvénients avant de faire votre choix !

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Spécialistes de la cession d’entreprise (TPE et PME) accompagne et conseille les chefs d’entreprise(s) dans leur projet de cession ou d’acquisition.

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La cession d’entreprises Informatique

Cession d’entreprises Informatique & Nouvelles Technologies

Si PME Partner intervient dans de nombreux secteurs d’activités, l’expérience a amené certains de nos consultants à disposer d’une très bonne connaissance dans la cession d’entreprises informatique.

Cette expérience de cession d’entreprises informatique se concrétise autant à travers la gestion d’entreprise informatique (notamment par l’associé gérant principal, pendant plus de 10 ans), comme la cession de ce type d’activités.

La cession d’entreprises informatique nécessite la prise en compte de différents éléments clés ; en voici quelques-uns, développés ci-dessous :

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Les entreprises d’informatique :

Le terme « d’entreprise d’informatique » est assez large, et regroupe un grand nombre de métiers. Ces derniers sont axés autour de 3 grandes familles d’activité, elles même subdivisées en plusieurs types de métiers :

La bureautique : maintenance et dépannage informatique, infogérance, installation et gestion de solutions en téléphonie et internet, installation et gestion de solutions de copie/scan, installation et gestion de solutions logicielles, vente de matériel informatique en boutique ou en ligne …

Le web : développement et gestion de sites internet, web agency, web-mastering, hébergement, déploiement et gestion de solution Cloud, infogérance, etc…

Le développement : développements back, développement d’applications mobiles, développement de logiciels….

Pour chacune de ces grandes familles d’activité la cession d’entreprises informatique a ses spécificités. PME Partner accompagne ses clients pour la cession d’entreprises d’informatique quelle que soit sa spécialité.

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La valorisation d’une entreprise d’informatique :

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Avant d’envisager de céder son affaire d’informatique, il est utile de se poser la question de la valeur qu’elle a sur le marché. Pour évaluer une entreprise d’informatique, plusieurs techniques existent et servent à définir une estimation pertinente.

Les méthodes d’évaluation standards : il existe des calculs théoriques permettant (en théorie) de déterminer la valeur d’une entreprise. Méthode patrimoniale, méthode par comparaison, méthode des multiples, méthode du rendement, méthode DCF (Discounted Cash-Flow) … chacune d’entre elle présente un intérêt, mais qui va être totalement différent d’une cession d’entreprise informatique à l’autre, et qui ne va constituer qu’une part de la valorisation.

Les autres indicateurs clés pour estimer la valeur d’une entreprise informatique :

La récurrence du chiffre d’affaires : les contrats engageant les clients et garantissant une pérennité du chiffre d’affaires constituent un point clé pour la cession d’entreprises informatique. Même si le client a généralement la capacité de rompre son contrat à date anniversaire, cela donne au repreneur le temps de prouver sa valeur, et la tacite reconduction facilite le réengagement.

La dépendance à un ou plusieurs clients : la valeur et les conditions de cession d’une entreprise d’informatique est fortement impactée par la présence de très gros clients (en rapport au chiffre d’affaires). En effet avec un client représentant 30 % du CA, si celui-ci met fin à son contrat, c’est un tiers du chiffre qui disparaît d’un seul coup. Alors qu’avec une multitude de petits contrats, la perte de l’un d’entre eux est nettement moins impactant.

Les compétences : dans les métiers techniques comme l’informatique, les compétences sont souvent difficiles à trouver. Il est important dans le cadre de la cession d’entreprises informatique de prendre en compte le fait que le cédant puisse être le seul compétent sur certains aspects techniques, rendant le repreneur bien démunis sur certains aspects s’il ne possède pas exactement les mêmes compétences. De même, le départ du dirigeant peut inciter certains salariés à quitter l’entreprise, il est donc important de définir la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de chacun des salariés.

Vous pouvez retrouver un article détaillé à propos de la valorisation d’une entreprise, vous trouverez  aussi des articles complémentaires concernant la cession et reprise d’entreprise.

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La préparation à la vente pour la cession d’entreprises informatique :

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Quel que soit le domaine d’activité, la cession d’une affaire doit se préparer ! C’est un des points clés de la cession d’entreprise.

Dans le cadre de cession d’entreprises informatique, certains points spécifiques sont à anticiper, afin de permettre de meilleures conditions de cession :

Le montant total des contrats : si vous avez des clients qui ont recours à des prestations régulièrement, le connaissant bien, vous savez que c’est « comme s’il y avait un contrat », car vous les connaissez bien, la confiance est mutuelle, et vous savez que si le repreneur fait bien son boulot, il n’y a pas de raison qu’ils changent leurs habitudes.

Mais lors de la cession d’entreprises informatique, les repreneurs ne raisonnent pas du tout de la sorte, et c’est normal : ils achètent (entre autres) une clientèle. Un contrat les sécurise, au moins sur le papier. Et si vous, vous êtes quelqu’un d’honnête, qui ne mentirait pas sur le sujet, vous ne pouvez leur reprocher de ne pas vous croire sur parole.

Ainsi s’il vous est possible de concrétiser des contrats sur certaines affaires, faites-le au plus tôt ! Quitte à leur accorder une remise afin que cela soit intéressant pour eux.

La formalisation des contrats : vous pouvez avoir des contrats signés avec vos clients qui garantissent un revenu récurrent significatif, mais avez-vous fait faire ce contrat par un avocat ? Êtes-vous sûr qu’il est bien rédigé ? Car un contrat mal rédigé vaudra autant aux yeux des repreneurs que pas de contrat, et c’est normal.

Veillez donc à ce que les termes principaux de vos contrats ne soient pas contestables, et faites le rectifier en amont si besoin ! Sans quoi la valeur de votre affaire pourra être divisée par 3 ou plus…

Déterminer les dépendances « techno » de votre affaire : c’est un sujet aussi vaste que délicat, car il nécessite une véritable prise de recul. En effet,  il n’est pas forcément évident d’accepter que certains points clés dépendent d’une seule personne, gérant ou salarié. Par contre il est indispensable de le considérer pour y remédier, avant de lancer la cession d’une entreprise d’informatique ! En effet, si un seul de vos salariés est expert sur une techno, les candidats à la reprise pourront, à juste titre, craindre ce qui arrivera si celui-ci s’en va après la cession. S’il s’agit du cédant qui a la compétence, le problème est encore plus évident. Mais n’essayez pas de les rouler … car de toute façon le repreneur s’en rendra compte, et d’une manière ou d’une autre cela vous retombera dessus.

Montrer un fonctionnement structuré : votre affaire fonctionne bien telle que vous la gérez actuellement, et c’est très bien. Mais, quoique vous en pensiez, les candidats à la reprise seront toujours plus rassurés si vous leur présentez une affaire bien structurée, organisée, qu’un « bazar organisé ». Car ce bazar vous est peut être parfaitement clair, et même très efficace, mais il ne pourra jamais l’être pour un repreneur : il n’est pas vous !

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PME Partner accompagne les dirigeants dans le cadre de la cession de leur entreprise ou de leur fonds de commerce. Pour plus de détails sur la cession d’entreprises informatique, n’hésitez pas à nous contacter directement ou via notre formulaire de contact :

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Pour ceux qui cherchent à acheter une entreprise d’informatique pour se lancer ou réaliser une opération de croissance externe, voici trois sites où vous pourrez trouver une entreprise d’informatique à céder :

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